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Version A
Aux premières lueurs de l’aube, les brumes de Combrailles avalent un marcheur infatigable ; la forêt dense ne laisse rien percevoir, puis s’écarte et révèle les premiers bâtiments. L’homme approche de son but, il presse le pas ; de retour après plusieurs années d’exil, il retrouve la Chartreuse de Port Sainte Marie, sa maison. Après l’avoir connue en tant que vicaire, il vient prendre la place de prieur. Depuis la Normandie, Dom Gerle a traversé le royaume de France qui gronde, crie famine et accuse son roi et les nobles de l’appauvrir sans cesse. La Chartreuse lui apparaît comme un havre de paix, loin des tumultes, un ermitage à l’abri, protégé par les éléments naturels : l’eau des rivières et des brumes, les terres vallonnées volcaniques nourrissant une forêt épaisse. Depuis plus de cinq siècles, les Chartreux prient pour le monde, qui en a encore besoin en ce jour de l’an 1788.
Dom Gerle se présente devant le portail d’entrée. Il ne souhaite pas perturber la quiétude des lieux et préfère une entrée discrète. Au moment de passer la porte, il entend l’appel des cloches, les frères entament un chant profond. Dom Gerle sent l’émotion l’envahir d’être revenu au sein de sa famille.
La Chartreuse a bien changé depuis son départ : elle compte désormais dix-neuf cellules autour de la cour extérieure, ses toitures découpées et son fier portail lui donnent des allures de forteresse aux murailles crénelées. L’église domine, invitant chaque frère à lever la tête vers les cieux et ne pas oublier ses vœux.
Aux yeux de Dom Gerle, les bâtiments forment un écrin admirable pour le trésor confié aux frères chartreux de Port Sainte-Marie : une relique de Saint-Bruno dans une châsse exceptionnelle. Les reliquaires adoptent souvent une forme de coffre, rappelant un tombeau, celui-ci apparaît comme une curiosité. Dom Gerle le retrouve et l’observe avec dévotion : une interprétation du blason de l’ordre des Chartreux lui sert de réceptacle. Réalisé par un orfèvre inconnu, même le support est doré avec sept étoiles serties de rubis, entourant le globe du monde. Il reçoit les épisodes de la vie du saint en un bas-relief réhaussé d’émail limousine. Trois épisodes de la vie de Bruno rappellent le songe qu’il reçut, sa rencontre avec l’évêque Hugues et sa vie dans le désert avec ses compagnons. Une croix étincelante surmonte le globe ; quatre diamants symbolisent les clous qui torturèrent le Christ. D’ordinaire, le nouveau prieur ne s’attache pas aux objets, à leur matérialité, mais il admire cette châsse, ce trésor.
Dom Gerle retrouve certains disciples et amis de longue date, au premier rang desquels les frères Bernard et Hugues, dont la vie se déroule entre prières et contemplation. Les frères chartreux forment une famille de solitaires où chacun cherche Dieu dans son propre "désert", avec le souhait d’accéder au Ciel.
Antoine Boucher a décidé de vivre ce repli du monde, malgré un passé houleux fait de rapines, d’escroqueries, d’usurpations de biens. Après bien des méfaits et avoir connu la richesse des bourgeois, il s’est laissé prendre à son propre jeu et voler sans se méfier : son propre fils avait hérité de ses talents perfides. Rejeté de la vie civile car n’ayant plus le sou, Antoine s’apprête à demander pardon et tenter le repentir. Il sollicite son entrée au monastère afin d’entamer une retraite de discernement ; peut-être que loin des tentations du monde et dépossédé, Antoine saura retrouver son chemin. Le prieur Dom Gerle admet sa candidature ; à ses yeux, chaque homme est capable du meilleur s’il retrouve et suit le chemin de Dieu. La Chartreuse accueille le postulant comme retraitant avec joie.
Version B
À l’aube, Dom Gerle, un marcheur avalé par les brumes des Combrailles, approche de son but. Après avoir traversé le royaume de France appauvri et criant famine, il retrouve en cette année 1788 le Chartreuse de Port Saint-Marie.
Il entre discrètement. Au même moment, un chant profond s’élève, qui le remplit d’émotion. La Chartreuse a bien changé depuis qu’il est parti, heureusement l’église domine toujours invitant chaque frère à lever la tête vers les cieux.
Jadis un trésor a été confié aux frères de la Chartreuse. Il consiste en une relique de saint Bruno conservée dans une châsse exceptionnelle, réhaussé de pierres précieuses, réalisé par un orfèvre inconnu et talentueux.
Dom Gerle retrouve au sein de la Chartreuse ses frères, les retraitants et surtout la sérénité.
Version C
À l’aube dans les brumes boisées de Combrailles, un voyageur approche la Chartreuse de Port Sainte-Marie. Il s’apprête à retrouver cette maison qu’il connut en tant que vicaire. Dom Gerle a traversé un royaume grondant, criant famine, accusant roi et nobles rapaces.
Depuis cinq siècles, l’ermitage est protégé par une forêt épaisse, l’eau des rivières, la terre volcanique et vallonnée. Alors qu’il essaie d’entrer discrètement, les frères l’accueillent par un chant profond qui le remplit d’émotion. La Chartreuse a maintenant dix-neuf cellules autour de la cour extérieure, mais possède toujours ses tours crénelées, façon forteresse, et l’église qui domine, obligeant toujours les frères à lever la tête vers les cieux.
Dom Gerle sait que les frères gardent les reliques de saint Bruno, conservées dans une châsse exceptionnelle, curiosité plus que coffre ou même tombeau, comme souvent. Elle a été dorée par un orfèvre talentueux avec Bruno et ses disciples parmi sept étoiles réhaussées de rubis. On y découvre trois épisodes de la vie de Bruno : le songe, la rencontre de l’évêque Hugues et la vie dans le désert avec ses compagnons. Le globe qui entoure le tout est surmonté d’une croix étincelante aux clous de diamant. Dom Gerle bien que peu attaché aux biens matériels aime ce trésor à l’égal de la communauté où il retrouve les frères Bernard et Hugues qui sont restés dans la recherche de Dieu au sein de leur « désert » pourtant peuplé de frères chartreux.
Antoine Boucher au lourd passé de méfaits puis de richesses indues, volé par son propre fils, est accueilli exceptionnellement cette semaine-là en tant que retraitant. Il est accueilli par Dom Gerle, nouveau prieur. Chaque home n’est-il pas capable du meilleur s’il trouve Dieu ?
Version D
À l’aube, les brumes de Combrailles avalent un marcheur infatigable. Cet homme approche de son but, la forêt dense ne laisse rien percevoir. Il presse le pas au terme de son voyage. La forêt s’écarte, révélant les premiers bâtiments. Ce périple signe le retour du marcheur après plusieurs années « d’exil ». Il retrouve sa maison, la Chartreuse de Port Sainte-Marie. Après l’avoir connue en tant que vicaire, il vient prendre la place de prieur. Depuis la Normandie, Dom Gerle a traversé un royaume de France, grondant, criant famine et accusant leur roi et les nobles de les appauvrir encore.
La Chartreuse apparaît comme un havre de paix. Un ermitage protégé par les éléments naturels exceptionnels : l’eau des rivières et des brumes, les terres vallonnées, volcaniques nourrissant une forêt épaisse. Depuis plus de cinq siècles ici, les chartreux prient pour le monde et il en a bien besoin en ce jour de l’an 1788. Dom Gerle se présente devant le portail d’entrée. Son entrée, il la veut discrète, alors qu’il entend l’appel des cloches de l’église. Il passe la porte quand ses frères entament un chant profond. Dom Gerle est envahi par l’émotion, se sentant accueilli au sein de sa famille. La Chartreuse a bien changé depuis qu’il est parti. Elle compte désormais dix-neuf cellules disposées autour de la cour extérieure. Avec ses toitures découpées, son portail réhaussé, elle prend des allures de forteresse aux murailles crénelées. L’église domine toujours, invitant chaque frère à lever la tête vers les cieux.
Aux yeux de Dom Gerle ces bâtiments forment un écrin admirable. Un trésor a été confié aux frères chartreux de Port Sainte-Marie, nombreux à le protéger : une relique de Saint-Bruno conservée dans une châsse exceptionnelle. Les reliquaires adoptent une forme de coffre, rappelant un tombeau, celui-ci apparaît comme une curiosité. Dom Gerle l’admire à nouveau : une interprétation du blason de l’ordre des chartreux sert de réceptacle. Il a été réalisé par un orfèvre inconnu mais talentueux. Le support doré porte sept étoiles réhaussées de rubis, Bruno et ses disciples. En son sein se love le globe figurant le monde. Une structure dorée reçoit trois épisodes de la vie de saint Bruno en bas-relief réhaussé d’émail limousine : le songe, la rencontre avec l’évêque Hugues et la vie dans le désert avec ses compagnons. Le globe est surmonté d’une croix étincelante, flanquée de quatre diamants symbolisant les clous dont a été percé le Christ. Si le nouveau prieur ne s’attache pas aux objets, à la matérialité, cette châsse reste un trésor qu’il admire. Dom Gerle retrouve certains « disciples » et amis de longue date, les frères Bernard et Hugues. Leur vie se déroule entre prière et contemplation. Les frères chartreux sont une famille de solitaires où chacun cherche Dieu. La spécificité de ces moines est de créer son propre « désert » pour accéder à Dieu. Antoine Boucher a décidé de vivre ce repli du monde. Cet homme porte un lourd fardeau : un passé houleux fait de rapines, d’escroqueries, d’usurpations de biens. Après bien des méfaits et après avoir connu la richesse des bourgeois, il s’est fait prendre à son propre jeu. Il a fini par être volé sans se méfier ! Et pour cause, son propre fils avait hérité des talents perfides de son père… Rejeté de la vie civile, Antoine demande pardon et se repentit. La Chartreuse l’accueille en tant que retraitant. Antoine est une des rares personnes extérieures à être admis. Il a demandé à entrer au monastère pour entamer une retraite de discernement, avant de confirmer son souhait d’intégrer la communauté. Peut-être que loin des tentations du monde, et dépossédé, Antoine saura retrouver son chemin ! Il est accueilli avec joie par le prieur Dom Gerle. Chaque homme pour lui est capable du meilleur s’il retrouve et suit le chemin de Dieu.
Version E
Dans les brumes de Combrailles, un marcheur infatigable après des années retrouve sa maison, la Chartreuse de Port Sainte-Marie, à l’époque où la France crie famine et accuse son roi et les nobles de la ruiner.
La Chartreuse est en fait un ermitage à l’abri, protégée naturellement par une forêt épaisse. Depuis plus de cinq siècles, les chartreux viennent prier ici en ce jour de l’an 1788.
Dom Gerle se présente devant le grand portail d’entrée au moment où la cloche retentit. Alors qu’il veut être discret, ses frères entament un chant en son honneur. La Chartreuse a bien changé, elle compte dix-neuf cellules disposées autour de la cour extérieure, une véritable forteresse aux murailles crénelées, l’église domine toujours.
Aux frères chartreux de Port Sainte-Marie a été confié un trésor : une relique de saint Bruno conservée dans une châsse exceptionnelle. Les reliquaires adoptent traditionnellement une forme de coffre, rappelant un tombeau ; la châsse apparaît comme une curiosité que Dom Gerle admire à nouveau, le blason de l’ordre des Chartreux sert de réceptacle, réalisé par un orfèvre inconnu mais talentueux. Le support entièrement doré porte sept étoiles réhaussées de rubis : Bruno et ses disciples, où se love en son sein le globe du monde. Cette structure dorée reçoit les épisodes de la vie de Bruno : le songe, la vie de l’évêque Hugues dans le désert. Sur le globe, une croix étincelante, avec quatre diamants symbolisant les clous dont a été percé le Christ. En règle générale, le prieur ne s’attache pas aux objets, à la matérialité, mais cette châsse reste un trésor qu’il ne peut s’empêcher d’admirer. Dom Gerle retrouve certains disciples : les frères Bernard et Hugues. La vie se déroule en prières et contemplation. Les frères sont une famille de solitaires, ils cherchent dans la solitude à accéder individuellement à Dieu. Parmi eux se trouve un homme au lourd fardeau, après bien des méfaits, il s’est fait prendre à son propre jeu. Il a fini par être volé sans se méfier par son propre fils qui avait hérité des talents perfides de son père. Cette semaine-là, la Chartreuse l’accueille en tant que retraitant. Antoine est une des rares personnes extérieures à être admises, il a demandé à entrer au monastère pour entamer une retraite ; peut-être que loin des tentations du monde et dépossédé, Antoine saura retrouver son chemin. Il est accueilli avec joie par le prieur Dom Gerle. Chaque homme est capable du meilleur, s’il accepte le chemin de Dieu.
Version F
Très tôt, un marcheur traversait la commune de Combrailles. Cet homme arrivait au terme de son voyage. Cette fin représentait des années d’exil.
Enfin la Chartreuse de Port Sainte-Marie apparut. Il l’avait connue en tant que vicaire, aujourd’hui il revenait comme prieur. Dom Gerle a traversé le royaume de France ; la révolte contre le roi, les nobles, la famine, faisait se lever le peuple déjà en cette année de 1788.
Dom Gerle arrive à l’entrée de la Chartreuse. Il ne souhaite pas perturber les lieux, il veut entrer discrètement. Alors qu’il entend les cloches de l’église, il passe la porte, et à ce moment, ses frères entament un chant profond. L’émotion est là, il se sent accueilli au sein de sa famille.
La Chartreuse a pourtant bien changé depuis son départ. Elle compte dix-neuf cellules disposées autour de la cour. Avec ses toitures découpées, son portail réhaussé, elle prend des allures de forteresse. L’église domine toujours les lieux et invite chaque frère à lever la tête vers les cieux, pour ne pas oublier ses vœux.
Pour Dom Gerle, les bâtiments sont un écrin admirable. Les frères chartreux gardent un trésor et sont très nombreux à le protéger. La relique de saint Bruno conservée dans une châsse exceptionnelle. Contrairement aux autres reliquaires qui adoptent une forme de coffre, ressemblant à un tombeau, celui-ci est particulier. Dom Gerle l’observe avec admiration. C’est le blason de l’ordre des chartreux qui en est le réceptacle. Il a été réalisé par un inconnu talentueux. Même le support est doré, il porte sept étoiles réhaussées de rubis, Bruno et ses disciples. En son sein se trouve le globe figurant le monde. On y voit les trois épisodes de la vie de Bruno : le songe, la rencontre avec l’évêque Hugues et la vie dans le désert. Sur le globe, se trouve une croix étincelante, avec quatre diamants symbolisant les clous de la crucifixion du Christ. Le nouveau prieur n’est pas matérialiste, mais cette châsse est un trésor qu’il ne peut s’empêcher d’admirer.
Dom Gerle retrouve certains « disciples » et amis de longue date ; parmi eux, les frères Bernard et Hugues. La vie se déroule entre prières et contemplations. Les chartreux sont une famille de solitaires, chacun cherche Dieu dans son « désert ». C’est bien une spécificité des moines de créer sa solitude individuellement. Ce repli, c’est ce que cherche à vivre Antoine Boucher. Cet homme a un lourd passé, fait de vols, d’escroqueries en tout genre. Après ces méfaits et avoir connu la richesse des bourgeois, il a été volé par son propre fils qui avait bien hérité des talents de son père.
Renseignements et inscription
Jean-Patrick : 06 74 15 35 91