Atelier d'écriture

14 février 2022

Parlez-moi d'amour

 

À l'occasion de la Saint-Valentin, l'atelier parle du sujet le plus vibrant.

Entre gens de lettres, nous privilégions la forme poétique, quelle qu'en soit la forme : libre, rimée, en alexandrins ou en prose.

Carte blanche à Aphrodite et Cupidon, aux créatrices et créateurs.

Texte A

Je me sentais si seul

Ton amour m’a conquis

Et sorti du linceul

Ton sourire joli

M’a transformé heureux

Oubliant mes soupirs

Tu as charmé mes yeux

À jamais satisfaits

D’entendre tes sourires

Et sentir tes baisers

 

J’étais trop sérieux

Tentant à briller trop

Avant toi tous mes jeux

Sonnaient en plaisirs faux

Je n’étais qu’un enfant

Obligé à grandir

Devenu ton amant

Le monde s’éclaira

Avide de plaisirs

Serré entre tes bras

 

Texte B

Bonjour Valentine

Bonjour

Valentin piétine

Sais-tu quel jour nous sommes ?

Silence

Valentine est là, mais si loin dans ses pensées.

Nous sommes samedi 14 février.

Valentin est triste, les souvenirs sont là, vifs, prenants.

Il y a si longtemps pourtant.

Valentin et Valentine sont jeunes et heureux de vivre ce moment formidable, le jour de la Saint-Valentin.

Ils disent oui à leur avenir.

Ils rêvent. Travail, maison, enfants, voyages. Le fil se déroule. Ils s’aiment, la vie est là.

Aujourd’hui, les souvenirs sont là.

Valentin se secoue.

Il voudrait tant retrouver le goût des beaux jours.

 

Texte C

L’amour dure sept ans

Comme dit l’écrivain

Mais pour toi seulement

Le mien sera sans fin.

 

Pour toi et seulement nous

Nous, les autres ne verront

Pas notre maison d’amour

Dans ce monde de béton.

 

Loin des champs de fleurs

Roses et bleues comme ta peau

Projetant une belle couleur

Garnie de paillettes et d’eau

 

La nuit la plus noire

Avec ses cauchemars mordants

Ne pourra rien sur notre espoir

Qui se conjugue avec AMANTS.

 

Texte D

Je veux t’aimer jusqu’à n’en plus dormir

et quand vient le sommeil, enfin rêver et attendre demain,

craindre que cet amour ne soit plus de la même intensité,

se réveiller et trembler, peur de ne plus ressentir ces sentiments si puissants la veille.

La nuit peut apporter l’audace, la méfiance, le doute, la timidité, l’estime de soi, de l’autre.

Enfin se réveiller et aimer, se sentir aimée, ne plus craindre.

Et ne cesser d’aimer.

 

Texte E

Mon prince charmant

Rêve d’adolescence

Attendant ta présence

Et pourtant…

 

Si dans mes rêves bleus

Je ne voyais pas de mobylette bleue,

Tu la chevauchais, un beau jour

Cherchant peut-être aussi l’amour.

 

Tu étais un enfant des bois

J’y suis allée une fois

Une branche de sapin

Tu m’offris

Pour la Saint-Valentin

Et je t’ai souri.

 

Je bénis ce jour

Où je découvris un amour

Qui dure toujours.

 

Texte F

Rossignol, rossignol de mes amours

Quand ton chant s’élèvera

Ton envie reviendra,

Le chagrin disparaîtra,

Le désir sera sublime.

Tout en haut de la cime

Tu pourras m’apercevoir

Je te ferai signe

Comme tu l’imagines.

 

Texte G

Dites-moi, se plaint-on de se sentir aimer ?

Oui sans doute quand on ne sait le retourner.

Alors se plaint-on de ne pas aimer ?

Sans doute tant qu’on ne sait ce que c’est.

Mais alors se plaint-on donc, dites-moi

De n’avoir appris quoi que ce soit

Sur la conjugaison simplissime du verbe aimer,

Et enfin une fois pour toutes

Dites-moi que doit-on faire pour ne pas pleurer

Quand cette belle émotion tourne en déroute.

 

Texte H

Comme je t’aime

De ton âme

Mon être s’enflamme

Mon sang bout

Dans mes veines debout

J’ai la tête qui tourne

Mon cœur léger « bourdonne »

Je te prouverai mon amour,

Avec des baisers en retour,

Merveilleux ce sentiment

De pouvoir aimer énormément

Sans penser autrement

À l’avenir seulement.

 

Texte I

Mon bel amour te souviens-tu de nos beaux jours ?

Est-ce pour toi un souvenir joyeux ou douloureux.

Voudrais-tu les revivre ou les oublier ?

Qu’ils étaient doux ces instants partagés

Ma main dans ta main, mes yeux dans tes yeux, nous allions par les bois ombragés, par les chemins parsemés de fleurs des champs.

Nous nous arrêtions souvent, nous nous embrassions, nous nous enlacions.

Nous regardions ensemble vers les mêmes horizons.

Qu’ils étaient beaux ces jours heureux.

Renseignements et inscription

Jean-Patrick : 06 74 15 35 91