Parlez-moi d'amour
À l'occasion de la Saint-Valentin, l'atelier parle du sujet le plus vibrant.
Entre gens de lettres, nous privilégions la forme poétique, quelle qu'en soit la forme : libre, rimée, en alexandrins ou en prose.
Carte blanche à Aphrodite et Cupidon, aux créatrices et créateurs.
Texte A
Je me sentais si seul
Ton amour m’a conquis
Et sorti du linceul
Ton sourire joli
M’a transformé heureux
Oubliant mes soupirs
Tu as charmé mes yeux
À jamais satisfaits
D’entendre tes sourires
Et sentir tes baisers
J’étais trop sérieux
Tentant à briller trop
Avant toi tous mes jeux
Sonnaient en plaisirs faux
Je n’étais qu’un enfant
Obligé à grandir
Devenu ton amant
Le monde s’éclaira
Avide de plaisirs
Serré entre tes bras
Texte B
Bonjour Valentine
Bonjour
Valentin piétine
Sais-tu quel jour nous sommes ?
Silence
Valentine est là, mais si loin dans ses pensées.
Nous sommes samedi 14 février.
Valentin est triste, les souvenirs sont là, vifs, prenants.
Il y a si longtemps pourtant.
Valentin et Valentine sont jeunes et heureux de vivre ce moment formidable, le jour de la Saint-Valentin.
Ils disent oui à leur avenir.
Ils rêvent. Travail, maison, enfants, voyages. Le fil se déroule. Ils s’aiment, la vie est là.
Aujourd’hui, les souvenirs sont là.
Valentin se secoue.
Il voudrait tant retrouver le goût des beaux jours.
Texte C
L’amour dure sept ans
Comme dit l’écrivain
Mais pour toi seulement
Le mien sera sans fin.
Pour toi et seulement nous
Nous, les autres ne verront
Pas notre maison d’amour
Dans ce monde de béton.
Loin des champs de fleurs
Roses et bleues comme ta peau
Projetant une belle couleur
Garnie de paillettes et d’eau
La nuit la plus noire
Avec ses cauchemars mordants
Ne pourra rien sur notre espoir
Qui se conjugue avec AMANTS.
Texte D
Je veux t’aimer jusqu’à n’en plus dormir
et quand vient le sommeil, enfin rêver et attendre demain,
craindre que cet amour ne soit plus de la même intensité,
se réveiller et trembler, peur de ne plus ressentir ces sentiments si puissants la veille.
La nuit peut apporter l’audace, la méfiance, le doute, la timidité, l’estime de soi, de l’autre.
Enfin se réveiller et aimer, se sentir aimée, ne plus craindre.
Et ne cesser d’aimer.
Texte E
Mon prince charmant
Rêve d’adolescence
Attendant ta présence
Et pourtant…
Si dans mes rêves bleus
Je ne voyais pas de mobylette bleue,
Tu la chevauchais, un beau jour
Cherchant peut-être aussi l’amour.
Tu étais un enfant des bois
J’y suis allée une fois
Une branche de sapin
Tu m’offris
Pour la Saint-Valentin
Et je t’ai souri.
Je bénis ce jour
Où je découvris un amour
Qui dure toujours.
Texte F
Rossignol, rossignol de mes amours
Quand ton chant s’élèvera
Ton envie reviendra,
Le chagrin disparaîtra,
Le désir sera sublime.
Tout en haut de la cime
Tu pourras m’apercevoir
Je te ferai signe
Comme tu l’imagines.
Texte G
Dites-moi, se plaint-on de se sentir aimer ?
Oui sans doute quand on ne sait le retourner.
Alors se plaint-on de ne pas aimer ?
Sans doute tant qu’on ne sait ce que c’est.
Mais alors se plaint-on donc, dites-moi
De n’avoir appris quoi que ce soit
Sur la conjugaison simplissime du verbe aimer,
Et enfin une fois pour toutes
Dites-moi que doit-on faire pour ne pas pleurer
Quand cette belle émotion tourne en déroute.
Texte H
Comme je t’aime
De ton âme
Mon être s’enflamme
Mon sang bout
Dans mes veines debout
J’ai la tête qui tourne
Mon cœur léger « bourdonne »
Je te prouverai mon amour,
Avec des baisers en retour,
Merveilleux ce sentiment
De pouvoir aimer énormément
Sans penser autrement
À l’avenir seulement.
Texte I
Mon bel amour te souviens-tu de nos beaux jours ?
Est-ce pour toi un souvenir joyeux ou douloureux.
Voudrais-tu les revivre ou les oublier ?
Qu’ils étaient doux ces instants partagés
Ma main dans ta main, mes yeux dans tes yeux, nous allions par les bois ombragés, par les chemins parsemés de fleurs des champs.
Nous nous arrêtions souvent, nous nous embrassions, nous nous enlacions.
Nous regardions ensemble vers les mêmes horizons.
Qu’ils étaient beaux ces jours heureux.
Renseignements et inscription
Jean-Patrick : 06 74 15 35 91